Désormais, l’organisation des élections relèvera du ministère de l’Administration du territoire.
Le ministre Émile Zerbo a justifié cette décision par la volonté de « rationaliser les charges » jugées trop élevées , car la Céni bénéficiait d’une subvention annuelle de 500 millions de FCFA et de renforcer le « contrôle souverain » du processus électoral, en limitant les « influences politiques » et étrangères.
L’ancien ministre de la Culture, Abdoul Karim Sango, a salué cette mesure sur X, estimant inutile de maintenir une Céni coûteuse dans un contexte sans échéance électorale et où les activités partisanes sont suspendues depuis 2022.
Cette décision s’inscrit dans la « refondation de l’État » et la dynamique des réformes institutionnelles engagées par les autorités de transition.