Il a été reconnu coupable du viol et de la tentative de meurtre d’une fillette de six ans, en mars 2024, à Imerintsiatosika, près de la capitale.
Selon les informations,le coupable, employé sur une ligne de taxi-brousse, avait attiré l’enfant chez lui, avant de la frapper, la violer, l’étrangler et de la brûler avec des mégots. Cette condamnation est la première application de la peine de castration chirurgicale, validée en 2024 par la Haute cour constitutionnelle. L’intervention sera réalisée par des médecins réquisitionnés par le ministère de la Santé, mais la date n’est pas encore fixée. « Pas de pitié », commente une source judiciaire, espérant un effet dissuasif.
La mesure suscite toutefois des débats. Selon nos sources , des médecins auraient refusé de participer et l’Église catholique malgache a dénoncé de son côté un acte de « torture ». Et Malgré ces oppositions, le ministère de la Justice maintient sa fermeté face à ce qu’il qualifie de « fléau ».