Ce scrutin, le premier de la 5e République instaurée en mai dernier, intervient dans un climat sociopolitique tendu, marqué par des manifestations réprimées fin juin.
Ces élections municipales, les troisièmes de l’histoire du Togo, succèdent aux sénatoriales de février, qui ont consacré le passage au régime parlementaire. Elles revêtent un caractère inédit dans un pays où les dernières municipales remontent à 2019, remportées à 60 % par le parti au pouvoir UNIR, et les précédentes à 1987. La campagne électorale, close lundi, s’est déroulée dans le calme, malgré la violence des récentes manifestations, qui ont fait cinq morts selon le bilan officiel.
Cette fois, les principaux partis d’opposition, absents des sénatoriales en signe de protestation, participent au scrutin, tout en dénonçant l’absence d’enquête sur les violences.